Pour voir les diapos de la présentation du DVH aux Ateliers du SITEVI 2013, cliquez ici.
Pour voir les nouveaux résultats des recherches du DVH produit en 2015 sur le microbiote du sol et son interaction avec la vigne, cliquez ici.
Mots clés de la présentation sur alternative au cuivre: poils adsorbants, racine, surface racinaire, surface foliaire, enherbement, microbiote du sol, mycorhizes, la peau, les non-labours, lactate de fer, IFT, notion de terroir, biosphère,
Le Domaine de Vens-le-Haut, DVH a été sélectionné pour présenter son concept d’agriculture biologique au SITEVI 2013 dans “Les ateliers pratiques Vigne – Vin” le mercredi 27 novembre de 10h15 à 11h00 Hall B5, entrée par le centre de conférences.
SITEVI 2013, Montpelier, Salon international pour les filières vigne-vin, fruits-légumes & oléiculture.
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Résumé du travail de 4 ans de recherche:
Titre Atelier 2 : Construction d’une démarche innovante : un exemple avec la recherche d’une alternative au cuivre.
Intervenant : Georges SIEGENTHALER, domaine de Vens le Haut SEYSSEL 74.
“Depuis son installation en 2003, le domaine ne cesse d’évoluer dans la recherche d’un équilibre naturel sol-plante. Le fondement de base étant que la partie visible de la vigne ne représente qu’une partie de l’iceberg, que la vigne puise sa nourriture dans le sol, qui n’est pas seulement une structure portante inorganique, mais bien un tissu vivant et complexe et qu’un sol sain présente une biodiversité riche apportant des échanges symbiotiques. Outre un entretien minime du sol, le domaine travaille sur les interactions indirectes qu’il peut y avoir sur le sol avec la mise en place des méthodes culturales. Dans ce sens, il a fait le choix de s’orienter vers une production biologique non certifiée dès le début. Bien que les produits de synthèse soient biodégradables sur le moyen terme, leur impact dans les autres milieux n’est pas à négliger. Cependant les traitements cupriques ne sont pas satisfaisant non plus car le cuivre n’est pas biodégradable et très toxique pour la faune du sol dans lequel il s’accumule.
Chercheur en biochimie médicale à l’université de Genève, le docteur Georges SIEGENTHALER a commencé à travailler sur 1400 m² de vignes puis le domaine s’est professionnalisé de la vigne à la vente directe avec plus de 3 ha en production et un potentiel de 7 ha.
L’idée est simple : une passion débordante, de nombreuses années de recherche bibliographique, des contacts internationaux, des partenariats, des essais grandeurs natures et la création d’une bouillie minérale en alternative aux produits cupriques. Le chemin est long. Il a fallu trouver un élément minéral naturel ayant des propriétés fongiques et totalement intégré aux cycles de vie, stabiliser la solution, la tester….et l’améliorer.”
Auteurs associés:
Jean-Marie Loriaud, DVH
Sébastien Cortel, Chambre d’agriculture des Savoie-Mont Blanc
Bernard Molot, Institut Français de la vigne et du vin, IFV, Nîmes,
Travail soutenu par DRAAF/ECOPHYTO.